Autrui
Faut-il craindre le regard d’autrui ? Selon Sartre autrui « c’est l’autre c’est-à-dire le moi qui n’est pas moi. » C’est le moi puisque c’est également un être humain qui à cette faculté de penser, qui est doté d’une conscience et capable d’apporter un jugement. Mais le moi qui n’est pas moi puisque chaque humain est différent de par sa personnalité, son physique etc. Alors ce sur quoi nous nous interrogeons à présent est si le regard des autres est un obstacle à notre épanouissement ou au contraire s’il nous permet de nous affirmer en tant que personne à part entière. Mais cette notion de crainte peut-être définie autrement. En effet la crainte est un sentiment négatif, crainte et mal-être vont de pair. L’enfer c’est les autres nous dit Sartre. Autrui serait donc le mal. Mais nous vivons en société, autrui nous est donc essentiel, et il est donc le bien. C’est pourquoi nous allons procéder en trois temps afin d’analyser le regard d’autrui à travers le bien et le mal.
Le regard d’autrui peut nous être nuisible. En effet lorsque l’on parle du regard qu’autrui porte sur nous, on fait référence au jugement. Et ce jugement peut parfois être impitoyable. On dit souvent que l’on a tendance à juger une personne au premier regard, au premier abord et même si ces premières impressions sont parfois, voire régulièrement faussées, on a du mal à s’en détacher si on n’apprend pas à mieux connaitre cette personne ou si celle-ci ou la vie ne nous en donne pas l’occasion. Etant conscient de ce « premier regard » nous faisons donc attention à l’image que nous véhiculons par l’intermédiaire de nos faits, gestes et selon le langage que nous utilisons. Mais ceci n’est pas continuel. Nous faisons d’avantage attention à notre image quand le regard d’autrui est décisif sur le plan professionnel par exemple. Lors d’un entretien d’embauche, toute personne sensée, ou du moins souhaitant réellement décrocher l’emploi en question va se présenter dans