Autrui
Dans la chambre de madame S., dans le service de rhumatologie de l’hôpital Henri Mondor. 2. Situations ou activités vues ou réalisées :
Le jeudi 16 décembre 2010 au matin, l’infirmière m’a demandé de peser madame S., patiente âgée de 56 ans, hospitalisée pour une polyarthrite rhumatoïde déséquilibrée, après le petit déjeuner. * Déroulement de la situation :
Après avoir finis la distribution des repas, je me suis rendue dans la chambre de cette patiente, balance à la main. J’ai mis la présence et j’ai expliqué à madame S. la raison de ma venue dans sa chambre.
Madame S. est montée sur la balance et je lui ai annoncé que son poids était de 63 kg.
Lors de l’annonce de son poids, la patiente m’a paru affolée mais je ne comprenais pas pourquoi. D’ailleurs, elle m’a demandé à plusieurs reprises si j’étais sûre du poids que la balance indiquée. Sa réaction était due au fait qu’elle avait pris 1 kg en 1 semaine. Je lui ai dit que j’allais transmettre l’information à l’infirmière et c’est elle qui verra s’il y a raison de s’inquiéter ou pas. J’ai éteins la présence puis j’ai quitté la chambre de madame S.
Arrivée dans le poste de soin, j’ai transmis à l’infirmière le poids de madame S. ainsi que la réaction qu’elle a eu lors de son annonce. L’infirmière m’a dit que si madame S. a réagit de la sorte c’est parce qu’elle fait de la rétention d’eau et par conséquent chaque kilo qu’elle prend est le signe de la formation d’un nouvel œdème ou l’évolution d’un œdème déjà présent. Elle ajoute que la pesée est l’un des moyens permettant d’apprécier l’évolution de sa pathologie.
Ensuite, je lui ai demandé si ce kilo pris par madame S. n’était pas dû au fait que la patiente avait mangé peu de temps avant. L’infirmière m’a répondu que la pesée devait toujours se faire à la même heure avec la même balance, c'est-à-dire, juste après le petit déjeuner avec la balance du service.
Pour finir, j’ai informé l’infirmière du fait que la patiente