Aux champs est une nouvelle réaliste, écrite par Guy de Maupassant, et parue en 1882.
Dans le texte l’esthétique réaliste se manifeste grâce à différentes choses l’adoption du petit Vallin, la pauvreté des familles paysannes mais aussi la richesse des d’Hubières, un couple bourgeois, ou encore la jalousie de Charlot envers Jean.
En quoi ce texte participe-t-il de l’esthétique réaliste ?

L’histoire, Aux champs, se déroule à la campagne, lus précisément en Normandie. Elle met en scène deux familles pauvres, les Tuvaches et les Vallins, habitant dans deux chaumières voisines. Ils vivaient dans la pauvreté jusqu’au jour où un couple de bourgeois décida d’adopter un de leurs enfants car elle était triste de ne pas pouvoir en avoir.
Elle venait souvent leur rendre visite et jouer avec eux. Elle demanda, en premier, à la famille Tuvache d’adopter Charlot, le cadet, mais la mère refusa car elle trouve cela inhumain de vendre son enfant. Alors le couple proposa l’offre aux Vallin qui acceptèrent. A partir de ce jour, les deux familles ne se parlèrent plus à cause des réactions de la mère Tuvache qui les insultait en raison de leur choix. Après de longues années, Jean, le fils de Vallin, est revenu pour revoir ses parents. Ils le présentèrent aux personnes du village car ils étaient fiers du beau jeune homme qu’il est devenu.
Charlot était jaloux de ce dernier, il en voulut à ses parents de ne pas l’avoir vendu et les traita de « manants » avant de disparaitre dans la nuit.

Cette nouvelle est réaliste, tout d’abord l’auteur décrit la scène, qui se passe à la campagne, on eut le voir avec le titre de l’œuvre Aux champs ou encore avec la première phrase : « les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d’une colline, proches d’une petite ville de bains ».
Ensuite, on nous montre deux familles assez proches, « les naissances s’étaient produites à peu près simultanément dans l’une et l’autre maison » ou encore « les ménagères réunissaient leurs mioches ».
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