Deborah Valentin :* B*élise *Dehya Azaïche :* « Armande » et Féministe *Ella Cousinié :* Philaminte Armande – Non elle ne se mariera pas ! Philaminte – Le bon nom de fille est un titre dont-elle veut quitter la charmante douceur et de ce marié, elle ose faire fête. Comment ce vulgaire dessein peut-il lui monter en tête ? Bélise – Ne vous inquiétez pas Mesdames, je ne me marierai point. (Armande et Philaminte ; choquées) Philaminte – Je ne parlais pas de vous ma sœur. Armande – Nous parlons de ma sœur ! Cette imprudente a eue la folle idée de vouloir épouser Clitandre ! Bélise – Clitandre et Henriette ?? Non, non jamais ! Il m’aime. Philaminte – A oui ?? Et depuis quand vous l’a-t-il dit ? Armande (à Philaminte) – Qu’elle mythomane ! Bélise – Il n’a pas eu assez d’audace pour me le dire, mais je le sens. Philaminte (exaspérée) – Veux-tu bien cesser ces moqueries, Bélise ?! Quoi qu’il en soi, ma fille, aussi sotte soit elle, ne se mariera pas avec ce faible d’esprit. Armande – L’importance pour une femme n’est pas de savoir si son prétendant a un bel esprit, mais de savoir si elle y gagne à être mariée avec l’un d’entre eux. Bélise – C’est vrai qu’il est sot, lors de notre dernière rencontre, il perdait son latin tant je l’éblouissais. Armande – Arrête Bélise ! Tu deviens ridicule. Philaminte – Ma cher sœur, tu sais bien que ce n’est pas toi qui lui fait perdre son latin. C’est plutôt ca bêtise flagrante à chaque fois qu’il daigne ouvrir la bouche. C’est pourquoi ma fille ne l’épousera pas. Bélise – Mais laissez donc cette jeune fille se marier ! Il est magnifique et que demander de plus à un homme ? Armande – Que demander de... Plus !!! ? Bien des choses ! ... Philaminte – De l’intelligence avant tout. Armande – Oui, le savoir est une chose essentielle. Mais être digne de ce savoir en est une autre non moins à la hauteur. D’après moi l’homme ne doit respecter qu’une seule règle ; celle d’une égalité