Aux champs
La troisième classe d’images que je veux rappeler est celle de l’océan, utilisée pour exprimer la masse inépuisable de mystères cachés sous l’aspect quotidien de la capitale : « Paris est un véritable océan. Jetez-y la sonde, vous n’en connaîtrez jamais la profondeur » (p. 59). À cette image, dont la valeur est neutre puisqu’on trouve au fond de l’océan de la grande ville aussi bien « des perles » que « des monstres », on peut apparenter – comme quatrième type – celle, clairement négative, du bourbier, dont le fond est constitué par la fange. La métaphore du bourbier est employée plusieurs fois dans le texte et par des personnages différents : par Rastignac, qui commente à l’aide de la tournure suivante : « votre Paris est donc un bourbier » (p. 89), les propos cyniques de Vautrin, et par Mme de Beauséant, après avoir raconté l’histoire du père Goriot à son cousin : « Le monde est un bourbier, tâchons de rester sur les hauteurs » (p. 115). Enfin, les images de l’océan et du bourbier sont fusionnées dans celle de « l’océan de boue » (p. 262) à la fin du roman, quand Rastignac se rend compte de l’ambition sociale démesurée de Delphine qui, alors que son père agonise, ne veut pas renoncer au bal de Mme de Beauséant.
L’océan de boue Boue, à la fois du littéral et métaphorique de la variété, est partout dans le roman. Mud bâtons. Sur les deux sens littéral et la boue niveau métaphorique est associé à la pauvreté. La plupart des habitants de la pension Vauquer tentent d'échapper à la boue et la saleté des rues à l'échelon supérieur de la société à l'aise. Rastignac est le personnage le plus important qui cherche à échapper à la boue et la saleté des rues. À la page 85 à 86 Rastignac se sente ses bottes sales et est jaloux (Folio p.89), de Maxime de Trailles tache bottes en cuir fin. Pour lui, la boue et la saleté est concrètement liée à la pauvreté et de la propreté avec de l'argent. Toutefois, la deuxième signification métaphorique de