avare de molière
Présente par
Gédéon Giroux
Dans le cadre du cours Écriture et littérature À
André Thérien
Collège Montmorency
Le 19 mars 2014
Le XVIIe siècle en France est le siècle le plus prestigieux que connaîtra ce pays grâce à Louis XIV. Plus connu sous le nom de « Roi-Soleil », ce monarque marque par la centralisation des pouvoirs qu’il obtempère par sa monarchie absolue. À cette époque, les arts sont encouragés et même promus par le roi qui se fait mécène de bon nombre d’artistes qui s’occupent à détailler sa grandeur dans leurs œuvres. Toutefois, la fin du Grand Siècle laisse place à une sensibilisation des inégalités et de la pauvreté créées notamment par les guerres incessantes du roi qui ruine le royaume de sa trésorerie et de sa richesse en hommes. Dans l’œuvre L’Avare, Molière dépeint la réalité du péché capital de l’avarice sous une forme comique. Il sera question de l’analyse du caractère autoritaire d’Harpagon et de son avarice ainsi que des conséquences pour lui-même et pour ses enfants au cours du texte suivant. Tout d’abord, les impacts de l’avarice sur les relations sociales du protagoniste seront exposés. Ensuite, le caractère autoritaire causé par la quête ardente de richesse d’Harpagon sera étudié.
Tout d’abord, la manière dont Harpagon accumule de l’argent mais se refuse à la dépenser, caractère déterminant de l’avarice, lui nuit dans ses relations interpersonnelles en ce qui a trait aux choix ainsi qu’aux décisions qu’il prend. Ces conséquences sont facilement identifiables dans le passage suivant où il se pose des questions quant à un choix : « […] les coffres-forts me sont suspects, et je ne veux jamais m’y fier : je les tiens justement une franche amorce à voleurs, et c’est toujours la première chose que l’on va attaquer. » (Page 21 Acte 1, scène 4) Les termes du champ lexical du crime prélevés dans cette citation illustrent son doute à faire confiance à qui que ce soit lorsque vient le temps de