Avortement ailleurs qu'en france
Le nombre d’avortements n’a pas baissé en France depuis 30 ans : malgré la diffusion massive de la contraception médicale (pilule et stérilet), le recours à l’IVG est resté étonnamment stable depuis 1975. On estime que près de 40 % des femmes y auront recours dans leur vie. Cette stabilité globale semble, toutefois, masquer une hausse des taux chez les moins de 25 ans,
Le 17 janvier 1975, la loi Veil légalisait l'interruption volontaire de grossesse en France. Trente-cinq ans après, cette question reste très vive dans certains pays européens ou aux Etats-Unis. Pour preuve, l'émotion suscitée par de récents projets visant à faciliter l'accès à l'IVG:
• Espagne L'Espagne a récemment assisté au réveil des tensions entre opposants de l'IVG et partisans du « libre choix ». En cause : l'approbation par le gouvernement socialiste, le 26 septembre 2009, d'un projet de loi assouplissant la législation sur l'IVG. Autorisée jusque là en cas de viol, de malformations du fœtus ou de « danger pour la santé physique ou psychique de la mère », l'IVG serait, sous cette nouvelle législation, dépénalisée et autorisée jusqu'à 12 semaines. Ce projet, défendu par le gouvernement rencontre néanmoins une farouche opposition, qui s'est exprimée notamment au cours d'une large manifestation ayant réuni, le 17 octobre, plus d'un million de personnes à Madrid . Dans les rangs figuraient plusieurs personnalités politiques, dont l'actuel chef des conservateurs espagnols, Mariano Rajoy, qui a annoncé qu'il dénoncerait la loi devant le Tribunal constitutionnel en cas d'approbation. Le numéro un de l'Église espagnole, le cardinal Rouco Varela, a quant à lui promis à Zapatero que cette