Synthèse éthique sur la problématique de l’avortement

Aujourd’hui, 39 % de la population mondiale vit dans un pays où l’avortement est autorisé. Le Canada fait actuellement partie de ces pays grâce au combat du Docteur Morgentaler. Henry Morgentaler a milité pendant plusieurs années pour que l’avortement soit l’égalisé. Il avait lui-même déjà pratiqué des avortements illégaux. En voyant dans quelle condition se pratiquaient ces avortements il décida de se battre. En effet, la femme a le droit d’avorter et cela dans de bonne condition! C’est en 1988 que plus aucune loi ne restreint le droit à l’avortement au Canada. Le rendant donc possible pour toutes les femmes.

Je pense que c’est une bonne chose que l’avortement soit autorisé. Il y a des femmes qui ont de bonne raison d’avorter, comme, par exemple, les femmes violées. Même si elles représentent une toute petite minorité des femmes avortées aujourd’hui. Elles existent et il ne faut pas les négliger ! Si l’avortement était illégal ces femmes, en plus d’avoir été violées aurait dû, soit pratiquer un avortement illégal souvent dans des situations atroces soit élevé l’enfant de leur violeur. Personnellement je n’ose m’imaginer dans cette situation…
Dans la même idée, il y a les mères adolescentes. Il peut arriver que, par accident, une jeune adolescente tombe enceinte une contraception. Dans cette situation, une jeune fille de 14 ou 16 ans, étudiante, qui vit encore chez ses parents et qui n’a pas d’homme « fixe », est-elle vraiment apte à élever un enfant ? Cette enfant doit-il naître ? Et s’il vient au monde quelle vie va-t-il avoir. De plus cela pourrait changer celle de sa mère et compromettre l’avenir qu’elle espérait…

En parlant des conditions de vie des enfants non avortés, né à la suite d’un viol, d’un accident de jeunesse, d’un soir où on avait un peu trop bu. Cet enfant pourra-t-il s’épanouir dans un environnement où il n’était pas attendu ? Et s’il n’était pas désiré, comment se