Bérénice
Bérénice, est une pièce tragique qui paru en 1671 où, à la différence des autres pièces de racine : La fatalité ne se résulte pas par la mort d’un des personnages. Bérénice est une tragédie en cinq actes. Racine met en scène un dilemme tragique entre amour et pouvoir. À la scène 5 de l’acte 4, Titus explique à Bérénice la nécessité de leur rupture. Cet extrait est donc au travers des répliques de Bérénice, l’onde de choc de ces aveux.
Comment cet extrait révèle t-il la psychologie des deux personnages que sont Bérénice et Titus ?
Nous analyserons tout d’abord les différentes étapes par lesquelles passe Bérénice.
Après l’aveu « cruel » de Titus ; Bérénice passe par différentes phases. Tout d’abord indignée et en colère des vers 1103 à 1110. En effet, on remarque les nombreuses injonctions désespérées marquées par les impératifs : « Régnez/Contentez » Vers 1103. Bérénice affirme qu’elle « ne dispute plus » le choix de Titus. Mais, elle ne tient guère sa parole puisque qu’elle remet en cause son choix. Sa colère et son indignation sont trop fortes. Plus fort que sa volonté d’accepter cette fatalité. On remarque une hyperbole : « […], après mille serments. » Cela nous montre cette colère qu’elle porte à Titus. Ces mille serments sont toutes ses promesses qu’il lui avait faites ; et qu’il a trahi. Cette hyperbole montre que Bérénice est affreusement déçue par cette trahison. Elle augmente la force du reproche. Par la suite, Bérénice fait une opposition entre le passé et le présent par un verbe à l’imparfait : »D’un amour qui devait