Bac fr
Acte I [modifier]
George Dandin, riche courtois voulant s'élever au-dessus de sa condition, épouse Angelique, fille des Sotenville, nobliaux ruinés de province. En rachetant leurs dettes, il gagne le droit de transformer son nom en « George de la Dandinière », mais sa belle-famille ne cesse de lui faire âprement sentir que la différence de condition n'en est pas pour autant abolie.
George Dandin regrette d'avoir épousé Angélique et de sans cesse subir le mépris de cette dernière et de ses parents. Surprenant Lubin sortir de chez lui, il l'interroge et apprend, sans dévoiler son identité, que sa femme entretient une correspondance avec Clitandre, et que Lubin courtise Claudine. Accablé, il se plaint auprès de ses beaux-parents, lesquels fustigent d'entrée son habituel manque de savoir-vivre et sa basse condition. Une fois informés, les Sotenville demandent des explications, l'un à Angélique, l'autre à Clitandre. Tous deux nient et George Dandin est contraint de présenter ses excuses tout en ne désespérant pas de « désabuser le père et la mère »
Acte II [modifier]
Toujours grâce au même domestique maladroit, Dandin apprend que Clitandre est allé rejoindre Angélique chez elle. Il avertit une nouvelle fois ses beaux-parents, qui, en arrivant, surprennent Angélique et Clitandre quittant la maison de Dandin. Apercevant ses parents, Angélique feint de se défendre verbalement contre Clitandre, et, pour appuyer ses protestations de femme vertueuse, se saisit d’un bâton pour le frapper. Clitandre pousse Dandin entre eux, et c’est Dandin qui prend les coups de bâton généreusement administrés par Angélique. Les parents, ravis, félicitent leur fille, et il s’en faut de peu que Dandin ne soit obligé de remercier Angélique de son comportement exemplaire.
Acte III [modifier]
Clitandre et Angélique se sont donné rendez-vous de nuit à l’extérieur de la maison. Au bruit de la porte, Dandin se réveille et aperçoit les deux amants. Certain cette fois