Bac francais - l 2012 commentaire
Nous montrerons donc comment cette scène amène le lecteur européen à réfléchir sur ses propres coutumes.
Nous observerons d’abord que la première partie du récit semble consacrer la supériorité européenne sur l’ignorance indigène, pour ensuite constater que la sagesse du raisonnement du vieillard l’emporte sur la folie des grandeurs matérialiste des blancs.
I. Le récit d’une rencontre qui va dans le sens de la pensée commune au XVIe : la supériorité des européens sur les sauvages
A. Mise en place et rencontre des personnages
-Situation initiale : surprise des Tupinambas
Ex : « fort ébahis » cumulations de deux termes intensifs qui soulignent l’étonnement des indigènes et justifie la rencontre
-Elaboration : la rencontre se transforme en dialogue
Ex : marques du dialogue : guillemets, tirets
B. Le choc des cultures met en avant la supériorité des blancs
-La supériorité blanche est matérielle
Ex : « de frises et de draps rouges, voire même de couteaux, ciseaux, miroirs et autres marchandises » Cette énumération insiste sur la quantité d’objets que possèdent les européens, plus particulièrement certains marchands.
-Le vieillard est placé en position d’infériorité par son incrédulité
Ex : « Ha, ha, dit mon sauvage, tu me contes merveilles. »
L’expression « conter merveilles » signifie que le vieillard pense que l’européen ment ou exagère, car cette réalité est pour lui inconcevable,