Bac Français Séquence 3 : Texte 1
« Un amour de Swann »

Marcel Proust publie en 1913 « Un amour de Swann » qui fait partie d’une œuvre plus globale appelée « A la recherche du temps perdu ».
Il s’agit dans ce roman de décrire une passion et d’analyser cette passion mais l’auteur met surtout en évidence l’analyse de la passion et la multiplicité du moi.
Il s’agit forcément d’un roman puisque l’origine du roman en France depuis le XIIème siècle contient nécessairement une histoire d’amour

Dans ce texte, où le narrateur a le souvenir du personnage comme s’il s’agissait d’un récit réaliste, il décrit le début de l’amour de Swann pour Odette en le comparant à la musique « petite phrase de la sonate de Vinteuil » (compositeur fictif).
En effet, au début cette musique est plus faible que l’amour mais à la fin elle domine cet amour de Swann, il y a un effet croissant dans la description en parallèle de la musique et de cet amour.
Tout le passage est rythmé par la musique qui correspond au rêve amoureux de Swann.
La phrase est dominée par l’assonance de la voyelle a et les allitérations prédominantes sont celles des consonnes l, m, s.
Swann s’exclame au style indirect libre : « Qu’imporait qu’elle lui dit que l’amour est fragile, le sien était si fort ! ».
Comme dans le texte 3, Proust écrit ici également avec ironie à l’égard de son personnage fictif Swann.
L’auteur décrit la passion de Swann et son illusion (ascendante comme la musique).
Tout d’abord, Swann est capable d’analyser ce qu’il entend « Dès qu’il entendait la petite phrase ».
Swann saisit bien qu’il s’agit d’une réalité supérieure aux choses concrètes et que cette musique est à l’origine différente de l’amour « Au lieu d’être purement individuelle comme celle de l’amour ».
Puis Swann se laisse emporter par ce plaisir « Et le plaisir que lui donnait la musique (..) ressemblait (…) au plaisir qu’il aurait eu à expérimenter des parfums »
Le rythme s’accélère parce qu’il imite la sonate et la