Commentaire composé sur l’Ingénue de Voltaire

Voltaire, philosophe des Lumières engagé, répand son idéologie du bon sauvage et sur la civilisation de son temps sous la forme d’un roman, l’Ingénu, en 1967 et connaît un succès immédiat qui se mesure au nombre de rééditions qu’il a connu. Dans le chapitre sixième de celui-ci, nous pouvons nous remarquer d’emblé un certain comique de situation, par la présence de passages ironiques et d’allusions contre la bienséance qui justifient le caractère plaisant de la scène. Dans un second temps, nous pourrons observer la thèse du Huron et celle de l’abbé qui se confrontent dans un dialogue au sein du débat nature culture.

Dans une première partie, nous pouvons nous attacher au caractère plaisant de la scène qui en réalité nous fait la parodie du conte sentimental. En effet, dès le début du chapitre, une analogie à la mythologie peut être observée, tout d’abord dans un comique de situation. Le Huron est présenté tel un brave personnage qui se lance à la quête de l’amour tel Hercule a pu le faire dans la mythologie. Cette référence n’est pas anodine mais entre autre ironique car ce nom a été choisi lors du baptême d’Hercule de Kerkabon. La mythologie et le christianisme étant deux religions opposées, l’une étant polythéiste et l’autre monothéiste, nous affirment le fait que le Huron ne respectera pas le pacte religieux. Ensuite, le bon sauvage est stéréotypé, une caricature du personnage est présente dans le texte, il est entre autre une incarnation de la virilité sauvage. Voltaire est ironique face à la position du bon sauvage en exagérant ses gestes par des hyperboles telles que : « assaillant », « toute son étendue » , et en les rapportant à l’épopée. Il prend l’amour comme un combat vertueux. On peut donc remarquer un comique de geste. Aussi, l’association du Huron avec la vertu, entre le bon sens est ironique car en aucun cas il n’a pu faire preuve de bon sens, cette antithèse prouve bien que le Huron agit selon ses