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Dans le but d’affiner et renforcer son rôle bénéfique dans l’économie, le système bancaire s’est engagé dans un processus de libéralisation. Malheureusement, il a été secoué par une récurrence élevée de crises bancaires. Ainsi la banque est devenue le maillon faible du système financier. En février 2007, le monde a connu la crise bancaire, baptisée « crise des subprimes», la plus grave depuis la grande dépression de 1929.
De ce fait, l’internationalisation de la crise financière et les risques d’une crise économique généralisée mettent l’économie mondiale dans une situation extrêmement critique. Cette crise financière a révélé de graves dysfonctionnements dans la gouvernance des institutions financières, ainsi que des carences dans le fonctionnement de la régulation et de la supervision bancaire. L’interventionnisme inéluctable des Etats devrait se situer à ces différents niveaux de régulation, de supervision et de restructuration du secteur des banques et assurances dès l’année 2009 et durant toute l’année 2010. L’intervention de l’Etat doit apporter rapidement des résultats concrets si l’on veut que la confiance revienne et par conséquence la croissance économique. De plus, face à la montée des risques bancaires, les autorités internationales, avaient pour principale objectif la maintenance de la stabilité du système financier et le développement économique. C’est ainsi qu’on a mis en place un comité connu sous le nom de Bâle qui ne manque pas d’approuver que la gouvernance bancaire est nécessaire pour assurer la solidité du système financier et par voie de conséquence l’éclosion du développement économique. Ce comité a mis en place des normes internationales de supervision bancaire, où les banques sont tenues de les respecter pour garantir leur liquidité et leur solvabilité au regard de leur clientèle. Parmi ces normes, on trouve le ratio « Cooke », remplacé par le ratio « McDonough ».
En effet, le comité de Bâle rassemble les plus grandes