Balzac, étude d'une citation
Sujet : Citation de P. Berthier " Le concept de départ d'Illusions Perdues est simple : montrer comment Paris, révélateur sans pitié, étalon et pierre de touche des capacités réelles, dissipe les mirages provinciaux et remet chacun à sa place, en élargissant brusquement un horizon borné."
Honoré de Balzac est un romancier réaliste du XIXe siècle (1799-1850) et est aujourd’hui célère pour ses œuvres telles que Le Père Goriot, Eugénie Grandet et Illusions perdues.
Illusions perdues est un roman écrit par Honoré de Balzac et publié à trois dates différentes : 1837 (première partie), 1839 (deuxième partie) et 1843 (troisième partie). Le roman est finalement publié en entier à la fin de l’année 1843. L’œuvre est composée de trois parties : « Les deux poètes », « Un grand homme de province à Paris » et « Les souffrances de l’inventeur ». H. de Balzac a regroupé toutes ses œuvres, dont Illusions perdues, dans La Comédie Humaine. Le but de l’auteur à travers ses écrits est de représenter le monde littéraire de son époque.
Pour éclairer la citation affirmative de P. Berthier, critique littéraire, nous allons tenter de répondre à la question : comment la ville de Paris devient-elle pour Balzac la révélatrice des mirages ? Tout d’abord nous allons montrer qu’il y a une certaine opposition entre Paris et la province, puis que Paris est une ville révélatrice et quel est le rôle de ce révélateur.
Paris est une grande ville où la vie est chère (les « Boulevards et la rue de la Paix » montrent l’étendue de la ville), et où les rivalités entre les gens sont exacerbées. La grandeur de cette ville rend la solitude omniprésente malgré tout (« Paris allait être un affreux désert ») et on ressent que Lucien semble perdu et désemparé face à une telle immensité. C’est l’endroit du paraître, et les personnes qui ne correspondent pas à un certain model se retrouvent exclus. Paris est une ville très dynamique où le changement