Banc
Le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, a présenté ce jeudi dans une lettre de Cadrage de la Loi de Finances 2012, les grandes orientations du futur budget de l'Etat. Le Maroc sera officiellement plongé dans l'austérité et une loi prévoit de taxer les grands revenus. Détails...
[pic]
Le ministre de l'économie et des finances, M. Salaheddine Mezouar. /MAP
[pic]
Voir aussi:
Le brouillard se dissipe peu à peu dans la Loi de Finances pressentie pour l’année 2012. Le ministre de l’Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, a laissé entrevoir, dans une note de “cadrage”, l'esprit des principales directives léguées au prochain gouvernement -qui pourra toutefois procéder à des modifications par voie d'une loi de Finances rectificative-.
En résumé, c’est bien dans l’austérité que sera plongé le pays. Le ministre explique en effet qu’il sera procédé à une réduction substantielle des dépenses du personnel - après y avoir déboursé 13.2 milliards DH de plus que les prévisions initiales de cette année-, ainsi que les dépenses de matériel, les charges de déplacements, d’hôtels, de communication, les dépenses d’approvisionnement et d’immeubles locatifs, l’organisation des conférences, les dépenses d’investissement du Budget Général ainsi que celles liées aux Comptes spéciaux du Trésor. Et cerise sur le gâteau: une réduction de 3% du coût de compensation, qui, prévoit-on, devrait normalement se facturer fin 2011 à 45 milliards DH.
Vers une taxation des riches
Les mesures préconisées par Salaheddine Mezouar pour renflouer les caisses de l’Etat ne seront concrètement connues qu’à partir du 15 octobre prochain. Mais selon la note de cadrage, le gouvernement envisage de grignoter sur les avoirs des Marocains les plus fortunés pour soutenir certains projets sociaux. La note fait état de la création d’un fonds de solidarité, soutenu par cette nouvelle taxe appliquée sur les aspects