Banque central
Le secteur bancaire au Maroc joue un rôle prépondérant dans l'économie marocaine. Il a connu diverse réformes qui ont eut pour objectif de créer un système moderne, adapté aux besoins de la société comme à ceux des entreprises.
Jusqu'en 1943, le système bancaire n'était soumis à aucune réglementation, un arrêté a été institué au mois de mars de la même année afin de tenter d'organiser et de contrôler l'activité bancaire qui s'appliquait à la zone sud et qui a été étendu à Tanger. Ces mesures ont provoqué, à partir de 1962, une situation d'écrémage sur les banques.
Depuis 1991, un certain nombre de mesures ont été prises, il s’agit en l’occurrence de : la levée, par les autorités monétaires, de l’encadrement du crédit et la libéralisation de l’ensemble des intérêts débiteurs et créditeurs, la diversification des intermédiaires financiers, par la création de deux nouvelle banques, Bank Al Amal et la Banque de Développement des Collectivités Locales; l’adoption de règles prudentielles permettant un contrôle adéquat de l’activité bancaire; l’adoption de normes internationales, notamment le ratio "Cook" correspondant à la couverture de l’ensemble des risques bancaires par des fonds propres.
Malgré tous ces efforts, les différentes mesures mises en œuvres n’ont pas eu les effets escomptés et n’ont pas permis une réelle dynamique de croissance.
Ce présent travail aura pour objectif d’expliquer le pourquoi de cette inefficacité . Après un premier chapitre qui présentera la Banque centrale qui est à l’origine des différentes réformes touchant le système bancaire marocain, un deuxième chapitre sera consacré dans une première section à ces réformes ainsi que les modalités de leur applications sur le marché financier marocain, et puis dans une seconde section aux limites de ces multiples mesures.
Chapitre 2 Analyse critique de l’efficacité des réformes du système bancaire marocain