Banque islamique
L'activité des banques participative doit être conforme aux normes de la Chariâ. Ainsi, un système financier participative, tout en intégrant des objectifs de rentabilité et d'efficacité, se doit de respecter l'ensemble des principes éthiques de la Chariâ. Cette particularité éclaire l'ampleur des divergences entre Finance Islamique et Finance Conventionnelle.
Au niveau de cette partie, Nous nous proposons de faire une comparaison des deux types banques (classiques et participatives). Cette comparaison s’articulera autour
A/ Les différences au niveau des principes de fonctionnement
L’analyse des principes de fonctionnement met en évidence les divergences au niveau :
De l’intérêt : La pratique de l’intérêt est la particularité la plus importante du système bancaire participative. Elle constitue l’une des divergences les plus significatives par rapport au système bancaire traditionnel. En effet, si les banques classiques travaillent sur la base du taux d’intérêt considéré comme « le loyer de l’argent prêté pour une période déterminée », les banques participatives récusent cette pratique, expressément interdite dans le Coran et la Sunnah, et la considèrent comme du Riba. Ainsi dans le cas des prêts octroyés par les banques classiques, la banque prête une somme d’argent à l’emprunteur, celui-ci doit, après un certain délai, remettre une somme d’argent qui n’est pas l’équivalent de celle qui lui avait été prêtée. L’intérêt qui constitue la différence entre la somme d’argent prêtée et celle remboursée est considéré comme du Riba, prohibé par l’Islam.
En ce sens, le système bancaire islamique et donc totalement opposé au système bancaire classique puisque ce dernier repose essentiellement sur le paiement d’intérêts débiteurs et créditeurs.
Du partage du risque : La notion de partage du risque est fondamentale dans le système participatif dans la mesure où ce système suppose des risques