I - Le secteur bancaire
Dans le contexte réglementaire actuel, les banques françaises ont poursuivi en 2011 le renforcement de leur solidité financière tout en finançant l'économie. Elles ont mis en réserve une part importante de leurs bénéfices, pour constituer des matelas de sécurité plus conséquents. Entre décembre 2008 et décembre 2011, les ratios de fonds propres les plus durs des principaux établissements français ont augmenté d'un tiers. Les banques ont besoin de ces réserves, appelées fonds propres, pour deux raisons principales : faire du crédit et sécuriser les dépôts de leurs clients. En 2011, les banques françaises ont financé les projets de leurs clients, les ménages, les PME et les TPE. Elles ont aussi accompagné les entreprises présentes à l’international dans leurs projets. L'encours des crédits à l'économie a progressé de plus de 90 milliards en 2011, soit un taux de croissance de 5,3 % (après + 4% en 2010). Cette évolution se situe largement au-dessus de la croissance du PIB national et elle reste supérieure à la moyenne de la zone euro. Cette tendance se poursuit en 2012. Cette bonne performance résulte de la mobilisation des quelque 400 000 collaborateurs du secteur bancaire malgré un contexte complexe, marqué par de fortes incertitudes internationales et des évolutions réglementaires à gérer dans des délais accélérés.

Partout dans le monde, le secteur bancaire est sous pression. Et pour conséquences, la confiance des clients envers leur banque diminue. Largement relayée à la fois par les responsables politiques et par la presse, et du fait de la succession des crises financières depuis 2007, cette appréhension parait s’ancrer dans l’esprit des clients. C’est ce témoignent les dernières enquêtes d’opinion en France, en Italie et en Belgique. Malgré cette baisse de confiance, les clients restent néanmoins satisfait de la relation qu’ils ont avec leur banque.
En France, d’après la dernière étude réalisée, la confiance des clients envers le