Barbarie selon une approche philosophique
Après ma lecture, des centaines de questions contextuelles ont déboulé dans mon esprit. Je n’ai pu émettre un jugement concret. Je me suis questionnée suite à la citation ci-haut car celle-ci a retenue mon attention.
La cité grecque antique croyait qu’un étranger était civilisé dès qu’il parlait grec et avait alors droit de parole; sinon, il était barbare (barbaros). Ainsi on prend conscience de la validité de la citation de notre philosophe. Selon les grecs, quelqu’un qui ne connaissait pas les mêmes choses était malsain et cela reste malheureusement une idéologie du temps moderne. J’en suis venue à penser à cette situation : une personne vivant en Afrique n’ayant jamais vu la civilisation et un américain consommateur pur se rencontrant. Les deux humains ont un besoin commun essentiel : la nourriture. L’américain va certainement croire qu’il est barbare de chasser un animal en pleine savane avec sa lance. Pour sa part, un africain est offusqué à l’idée que tout nous est accessible sans effort et gaspillé. Qui a raison? Voilà plutôt un débat intéressant sur la race, l’histoire et la culture; alors que la seule énigme est un besoin commun. Malgré la simplicité de cette mise en contexte, des gens sont convaincus que la façon de se nourrir, soit-elle essentielle, soit une raison d’exclure un peuple. Les cannibales mangent une autre personne croyant s’approprier sa force qui est, en fait, un signe de respect. Les colons ont vu ce rituel, ont exterminés ces tribus les jugeant inhumaines. Voici un drôle de paradoxe.
Examinons aussi un autre problème interculturel de la 2e guerre mondiale. Les nazis étaient persuadés que la race juive était de la vermine. Comment détestaient- ils ce peuple sans le connaître et de décider de devenir un peuple barbare en étant convaincus de savoir qu’elle n’était qu’une plaie de société. Les mœurs n’étaient pas