Baroque et religion
"Moi je ne sais pas ce que c'est que l'art, je sais que l'amour est la seule chose digne d'être éternelle" (Le Clézio, Fantômes dans la rue)
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05 avril 2010
Art baroque et religion : de la profanation des autels à la violence de la foi
Avec le concile de Trente (1545-1563), l’Eglise catholique reprend la main sur les questions artistiques et esthétiques. Les cardinaux y énoncent les règles d’un art capable de s’adresser à tous et de restituer au territoire une claire identité religieuse. Pour le cardinal Paleotti, l’art sacré doit « illuminer l’esprit, exciter la dévotion et piquer le cœur ». L’intention est clairement prosélyte : à travers l’ordre, la simplicité et la dévotion envers les figures exemplaires de saints dont la vie et la passion sont rappelées de façon spectaculaire et édifiante, l’art de la Contre-Réforme veut traduire la puissance de la foi catholique et stimuler la ferveur de la population. Suivant ces nouvelles exigences iconographiques, une nouvelle période artistique s’ouvre en Italie au tournant des XVIème et XVIIème siècles. Instrumentalisées à des fins de propagande mais par trop éparses, ces nouvelles créations esthétiques dépassent largement les