Bataille de verdun
Traitant de l’impact géopolitique des dégradations environnementales liées à l’exploitation des ressources naturelles dans le monde, cette étude n’a pas l’ambition de rendre compte du problème de manière exhaustive, compte tenu de l’étendue du sujet dans toutes ses dimensions, et de sa complexité, en partie liée aux incertitudes et même aux divergences des experts de l’environnement sur leurs appréciations.
Par ailleurs, cette étude ne prend pas en compte les méfaits de l’homme sur l’environnement en dehors de l’exploitation des ressources naturelles (exemple de l’incendie des puits de pétrole du Koweït lors du retrait irakien pendant la guerre du Golfe). Elle exclut également, par sa dimension anthropique, toute spéculation environnementale et géopolitique sur les catastrophes naturelles, même si certaines pourraient être considérées comme imputables indirectement à l’Homme.
Il serait de toute façon illusoire de prétendre évoquer tout le spectre des problèmes géopolitiques réels ou latents liés aux problèmes écologiques, pour les deux raisons essentielles suivantes :
La première est que la notion de géopolitique est appréhendée différemment d’une école de pensée à une autre. Aussi, la géopolitique sera-t-elle ici envisagée sous l’approche classique de l’étude des rapports entre les Etats, (ou même entre entités politiques, économiques ou sociales), en terme de tensions, de crises, de conflits, voire de guerre.
La seconde repose sur la dimension conjecturale de toute analyse associant la géopolitique et l’environnement, car la réflexion dans la combinaison de ces deux domaines est encore trop récente, et reste encore modestement explorée ; et car la planète vit un phénomène dit de « mondialisation », dont la caractéristique principale pourrait consister à accélérer, dans l’espace comme dans le temps, les évolutions de toute nature, et notamment en terme environnemental et géopolitique.
Pour autant, afin d’appréhender la réflexion de