Bataille d'alger
Dans la Casbah, qu'il n'a jamais quittée, la sécurité est bien plus précaire qu'avant. La ville arabe a été découpée en quartiers, îlots, blocs d'immeubles par le D. P. U. En dépit de ces difficultés, l'ex-boulanger, à qui la ruse n'a jamais manquée, parvient à rassembler autour de lui une sorte d'état-major restreint. Chaque membre se voit confier un rôle bien déterminé. Ali la Pointe, dont la photographie a été souvent à la " une " des journaux algérois, reste chargé des groupes de choc. Il sera assisté de Hassiba Bent Bouali. La jeune intellectuelle suivra l'ex-souteneur jusque dans la mort. Si Mourad, de son vrai nom Debih Chérif, dépanneur d'appareils électroménagers dans le " civil ", s'occupera à titre provisoire de l'organisation politico administrative. Plus tard, il deviendra l'un des responsables du réseau " bombes ". Pour l'heure, ce réseau créé par habib Reda et Haffaf sid ali, les auteur de la bombe du ville d’Oran soigneusement étudie par el hakim et yacef ces deux dernier qui constitueront une petite équipe d’hommes inconnus de Yacef Saadi.
Ce dernier prend Ramel (Hadji Othmane) pour adjoint militaire et garde près de lui, en qualité de secrétaire, Djamila Bouhired et Zohra Drif. Son neveu Petit-Omar, un garçon de douze ans, assurera les liaisons. Dans les semaines qui suivent, le chef de la Z.A.A. récupère quelques rescapés comme les freres: Haffaf Arezki, dit Houd, le responsable des liaisons et renseignements; Haffaf Mokrane, dit Si Mouloud commissaire politique willaya 3 R1 . Haffaf Nafaa, responsable des liaisons