Baudelaire - correspondance
I/ Une nature symbolique
1) une nature sacrée et vivante
...Il y a une métaphore filée entre la Nature, qui elle-même est une allégorie (personnification d’un élément abstrait), et le temple
Temple domaine du religieux du mysticisme du sacré
Métaphore ou périphrase « vivants piliers » pour dire arbre (rappel du temple)
Référence à la ville de Dodone ville de la Grèce antique, célèbre pour ces oracles dits des « sibyes » ou des « phities » qui interprétaient le bruit du vent dans les feuillages des chênes des forêts voisines pour prédire l’avenir.
Dans le 2nd quatrain il y a une allitération en « L » consonne liquide pour accentuer le mouvement, le vivant de la nature.
5 sens
2) une nature communicative
Parfois, adverbe de fréquence les paroles confuses sont alors émises de forme aléatoires (et donc de forme logique) ou au hasard
Paroles confuses : idée de mystère, paroles à interpréter
Symbole renvoie à « paroles confuses », seulement le symbole est une forme de reconnaissance (dans l’antiquité le symbole était une marque permettant à deux personnes de se reconnaître_ objet cassé en deux par exemple_) le symbole est donc un lien qui au contraire du mot lien n’est pas neutre: il réuni, joint physiquement (objet reconstitué) mais aussi moralement et sentimentalement (Antonymes de symballein –origine du mot symbole en grec_ est diabollein _ origine du mot diable_ qui sépare)
Regard familiers: la nature n’est pas étrangère à l’homme
3) l’homme ne sait interpréter les symboles
« passe » : présent de vérité générale
L’intelligence est la faculté de faire des liens entre les choses, l’homme est intelligent seulement il ne sait pas interpréter la nature, tout ce qu’il ignore il l’associe au hasard
Le poète a pris la place des devins grecs il est le seul qui interprète cette nature dans laquelle il voit plusieurs liens logiques, plusieurs correspondances
II/Les Différentes correspondances
1) les échos