Lecture analytique : Correspondances de Baudelaire.
INTRO : On étudie ici « Correspondances » un poème de Baudelaire. Il appartient au recueil : Les Fleurs du Mal. Ce sonnet est placé au début de la section « Spleen et Idéal ». C’est un poème didactique (qui enseigne) qui montre les idées de Baudelaire. Le thème des correspondances est dans l’air du temps des romantiques. Dans ce poème Baudelaire pose le principe du « tout » que seul le poète peut comprendre et dans ce poème il tente de nous l’expliquer.
Du vers 1 au vers 10 on peut voir que le poète explique les correspondances horizontales (synesthésies) tels que le parfum, les sons et les couleurs. Puis à partir du vers 11 le poète parle des correspondances verticales qui mènent à l’Idéal, le but ultime. (Les deux parties sont séparées par un tiret)
1. L’unité fondamentale du monde
A. La nature
La Nature est le premier mot du texte, elle y est évoquée comme une « forêt de symboles ». Baudelaire montre l’importance de celle-ci en la personnifiant grâce à une majuscule. Cela rappelle les thèmes chers aux romantiques. La nature est aussi associée à des « piliers » et à un « temple », elle a donc aussi une connotation religieuse. L’oxymore « vivants piliers » montre le côté surnaturel de la forêt, les piliers semblent nous observer. On sent ainsi un début d’élévation, une première présence divine (l’arbre fait le lien entre la terre et le spirituel). Baudelaire veut montrer que la nature est vivante, qu’elle nous observe et que la nature forme un tout.
B. La fonction du poète
Baudelaire parle de « confuses paroles » et dit « l’homme y passe », il veut nous faire comprendre que l’homme passe sans comprendre, il ne voit pas, pour lui c’est mystérieux. La nature elle, elle voit l’homme. Le but du poète est donc d’expliquer à l’homme, de remettre ensembles les idées perturbées, faire le lien entre le monde et l’homme.
2. Les correspondances horizontales, les synesthésies.
A. Le deuxième quatrain.
Dans ce