Baudelaire, "ennemi"
Poème 10 des fleurs du mal (1857)-Spleen et idéal-
Pourquoi dixième poème?
Précédé de poème pessimiste: cycle sur le travail poétique, poète soumis à une fatalité qui l'entraine loin de la création, et le hante par des idées macabres. Le Temps: source d'inquiétude et d'angoisse-chute de l'homme-, monstre qui nous ronge l'essentiel de notre vigueur intérieure(force poétique)
Sonnet en alexandrins présentant le temps en lui donnant une présence envahissante à travers une allégorie qui renforce la notion de nuisance (Cf l'horloge > poème 85)
Forme brève du sonnet : intensité tragique. Forme habituelle du sonnet change un peu > rimes des quatrains.
Titre énigmatique et général qui trouve son explication dans la dernière strophe ( ver 13 )
1. analogie et la vie et rapidité du passage du temps
2. Expression du spleen baudelairien
3. réflexion sur la création poétique
Tous les moyens réunis par Baudelaire servent à exprimer la rapidité du Temps.
« Le temps mange la vie » > résume cette rapidité > Chronos/ Cronos : mythologie grecque: férocité du Temps. Comment le temps avale la vie : plusieurs moyens.
a. Chaque strophe montre le passage des saisons quatrain 1 : été : « brillants soleils », « fruits du jardin » quatrain 2 :automne : « automne des idées » tercé 1 : printemps hypothétique : les fleurs repousseront t-elles?
Brièveté des saisons « ne fut que » > passé simple doublé d'une restriction traduit un passage rapide
« voilà que » . saisons brève. Chaque saison est un stade de la vie, la vie est courte b. temps grammatical des différents strophes quatrain 1 au passé > jeunesse terminée. Résultat au présent : « qu'il reste » quatrain 2 au présent > temps de l'écriture, age de Baudelaire ( 31, 32 ans) > automne : dégradation de la nature et des terres fécondables : « trou » tercé 1 au futur > « qui sait ci » > doute. Le futur n'est pas synonyme d'espoir > déjà abimé a cause du présent.
Dans cette