Bonneau Aurélie 2°8 17/11/10

Ecrit n°3

Sujet : En quoi le recueil « Les Confidents » de Philippe Claudel s’inscrit-il dans la tradition de la nouvelle. En quoi s’en distingue t-il?

Philippe Claudel né en 1962 à Dombasle-sur-Meurthe. Il est agrégé de lettre a l’université de Nancy où il enseigne l’art du cinéma. Il est également un écrivain français récompensé à plusieurs reprises pour ses récits. Il a écrit des romans mais aussi des récits brefs comme « les petites mécaniques ». Tout en respectant les traditions de la nouvelle il nous montre sa personnalité et son originalité dans ses nouvelles. Nous allons observé comment il s‘inscrit et se distingue de la tradition de la nouvelle.

Tout d’abord, il respecte les traditions en utilisant parfaitement le genre littéraire de la nouvelles avec peu de personnages mis en scène (seulement un dans « Paliure »), peu d’action et surtout une chute surprenante.
En effet, dans la nouvelle « les Confidents » Beata Désidério rêve d’un meurtre, d’une statue étranglée, étrangement elle meurt dans les mêmes conditions que cette statue…

De plus, l’auteur utilise le registre du fantastique, il mêle le réel au surnaturelle.
La comtesse peut s’être suicidée ou bien être assassinée par les hommes de sont rêve.
Dans « Paliure » Igor Beshvich meurt d’une crise cardiaque mais nous avons l’impression que les tableaux l’ont exécuté par leurs « regards ». L’auteur nous laisse donc deux explications différentes.

Pour finir, le narrateur débute tout ses récits sans situation initiale une tradition pour les nouvelles :
« Une nuit la comtesse Beata Désiderio fit un rêve qu’elle ne parvint jamais a expliqué. » (ligne 1).
« Igor Beshevich passait le pas. » (ligne 1).

Philippe Claudel utilise une stratégie narrative pour faire apparaître son originalité. En effet, le narrateur est extérieur à l‘histoire : « Beata Désidério…..ce songe LA mena… » (lignes 1 à 3)
« Igor Beshevich…il heurta… » (lignes 1 et 13).
De plus,