Baudelaire
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
LE PLAN :
INTRODUCTION
I. L’Albatros : a) L’élévation b) La douceur c) La déchéance II. La dureté de l’existence : a) La mer, symbole de la difficulté b) Souffrance physique et morale III. Identification du poète à l’albatros a) Leur supériorité b) A l’abri du danger c) Exilés, incompris
CONCLUSION
Charles BAUDELAIRE, est un poète français, un des plus connue du XIXe siècle. Les Fleurs du mal, son œuvre majeur sera publié en 1857. Dans ce recueil, nous allons étudier « l’Albatros » extrait de « Spleen et idéal », deuxième partie des Fleurs du mal « l’Albatros » est publié en 1859. Ce poème est une image du poète à travers l’albatros. Les trois premières strophes concerneront l’albatros et la dernière strophe sera dédiée au poète. L’image de l’albatros évoque l’idée d’un être étranger au monde qui l’entoure. « L’Albatros » est composé de quatre quatrains en alexandrin. Les trois premiers quatrains sont opposés au dernier.
Dans les vers 1 et 2, L'albatros est évoqué dans toute sa grandeur. Cette notion des grands espaces est renforcée par la périphrase du vers 2 : « Vaste oiseau des mers. ». L’oiseau donne une impression de majesté, de fluidité, comme l’eau sur laquelle vogue le navire mis en relief dans le vers 4 : « Le navire glissant sur les gouffres amers ». Les vers 6 et 7 : « Ces rois de l’azur », « leurs grandes ailes blanches » nous donnent une impression de royauté. Les ailes de l’albatros est synonyme de légèreté, de sérénité, il se laisse porter par le vent. La personnification du vers 3 avec l’adjectif « indolents » marque la confiance de l’albatros, sa passivité, sa nonchalance et sa douceur mais cela donne aussi une impression d’égalité avec les hommes dans les vers « compagnons de voyages ». « A peine les ont-ils déposés sur les planches » évoque le roi déchu. Du vol royal, on passe au boitement de l’infirme. Les vers 7 et 8 nous