Poème " LXXVIII-SPLEEN" de Charles Baudelaire

• Structure du poème : Le récit d'une bataille

Le poème est fait de cinq quatrains , composé d'alexandrins et de rimes croisés . Il est découpé en deux partie qu'on distingue facilement :

- La première est composé des quatre premières strophes reliées par l'anaphore " quand " au début de chacune d'elle , cela donne un rythme languissant à ce poème . Dans ces quatre premiers quatrains , il décrit une situation de crise qui fait appel à trois éléments : L'air : vers 1 " le ciel " , la terre : vers 5 " la terre " et l'eau : vers 9 " la pluie " .
- La seconde qui est composé seulement du dernier quatrain , ce qui signifie un changement , marqué légèrement au début du quatrième quatrain par " tout à coup" vers 13 , qui fait changer le rythme du poème qui continue de croître par le mouvement des cloches toujours au vers 13 ainsi que par la personnification qu'effectue le poète envers elles vers 14 lorsqu' elles " lancent vers le ciel un affreux hurlement ". Puis dans la cinquième strophe on constate une défaite de l'Idéal , après un lourd combat entre l'Espérance et l'Angoisse ( auxquels l'auteur met des majuscule et donc leur accorde une grande importance ) qui dure tout au long de cette strophe . Le poète fait ressortir une image de guerre que l'Idéal perd au final . Cette défaite est marqué par la dernière rime de Baudelaire pour ce poème en faisant rimer " Espoir" vers 18 et "noir" vers 20 .

• La nature du spleen : Les " symptômes" et le combat intérieur du poète .

 Dans ce poème , on pourrait penser que le Spleen est une maladie traduit par les symptômes de l'enfermement et de l'étouffement . On devine l'enfermement grâce au champs lexical utilisé qui s'y rapporte : " couvercle" vers 1 ; " cachot " vers 5 ; "mur" vers 7 ; "plafond" vers 8 et " prison", "barreaux" vers 10 .Quand à l'étouffement on le devine dans le choix des animaux ; tel que la "chauve-souris" en vers 6 , qui est un animal