Bayle aurelie mesans
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Au XVIIIème siècle, l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen explique à ce sujet : « La libre communication des pensées et des opinions est l’un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement.. ». Cette phrase est on-ne-peut plus explicite au sujet de la diversité des droits humains. Dans l’Encyclopédie, célèbre œuvre des Lumières (par Diderot, De Jaucourt etc..), on retrouve à l’article Presse la pensée raisonnable de l’époque, et les conséquences d’une éventuelle suppression : « de telles concessions de pouvoir dans un pays libre, deviendraient un attentat contre la liberté ». Et qu’en est-il aujourd’hui ?
De notre temps, la pluralité des journaux est une valeur qui fait prendre conscience aux gouvernements que la liberté de presse est essentielle à une démocratie. Il est indispensable que les populations puissent s’exprimer, donner leurs avis, et par la même occasion faire savoir à leurs dirigeants les éventuels disfonctionnements du système. Chaque journaliste tente de faire passer un message dans ses articles, à titre informatif, pour mettre en avant un fait, une actualité ou autre, à titre argumentatif, s’il s’agit dé défendre quelconque opinion. Il est simple de découvrir l’ampleur du phénomène de la presse aujourd’hui.
Qui n’a jamais lu un journal sur une terrasse de café, dans une salle d’attente, même feuilleté celui–ci par curiosité ? Peu de gens, en effet. La transmission de l’information permet une ouverture d’esprit nationale, or, à quel prix lisons nous nos quotidiens, hebdomadaires et autres ? Au prix de la liberté. En effet, selon Géraldine Peteyas, journaliste, plus de 145 journalistes sont emprisonnés à ce jour dans le monde. Nous buvons innocemment notre café, lisant Le Monde, un Paris Match, un Figaro, pendant qu’eux sont en quête d’informations, de témoignages, de faits divers, tout en respectant la Charte des devoirs