C’est un 24 janvier 1732 que voit le jour ce brillant et ambitieux Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, aux multiples facettes. Fils d’un maitre horloger, frère de cinq sœurs adeptes de musique et de littérature, cet homme aux incroyables talents est l’une des figures emblématiques du siècle des Lumières.

D’abord apprenti horloger très inventif dès l’âge de treize ans, il travailla dans l’atelier de son père. Il étudia ensuite la musique. Ces parents lui donnèrent le goût des lettres et des arts, la passion du théâtre ainsi que le don de bien parler.
En 1759, il épousa la veuve de Monsieur Franquet et pris alors le fameux nom de Beaumarchais. Seulement, peu de temps après ce mariage, sa femme décède tragiquement et l’on ne manque pas d’accuser Beaumarchais de l’avoir empoissonnée. Toutefois son contrat de mariage n’étant pas encore enregistré, la fortune et l’héritage de Madame Franquet lui échappe.

Notre célèbre Beaumarchais était un homme très charmant, qui plaisait à de nombreuses femmes et qui ne s’en cachait pas. En outre, derrière ce séduisant personnage, Beaumarchais désirait accroitre sa fortune pour se protéger des ennemis et des sales affaires ou il avait mis les pieds. C’est pourquoi il se maria une seconde fois avec Mme Levêque qui elle aussi décéda après quelques mois de mariage, puis avec Pauline Lebreton dont il aura un fils.

Ce fut un homme très cultivé qui s’intéressait à tout ; il lisait aussi bien les auteurs latins, les classiques français tels que Pascal, La Fontaine, Molière mais aussi les contemporains. Mais avant de tourner vers le théâtre, ce touche-à-tout fut musicien des filles du roi, homme d’affaires et de cour, révolutionnaire, mais aussi marchand d’armes et agent secret pour Louis XV et pour Louis XVI.
Quel drôle de personnage me diriez-vous !

Après des procès retentissants comme celui contre Goezman, les nombreux soupçons sur la mort de ces femmes, et son insolente fortune qui ne cessait de s’accroitre, il fit