Depuis des siècles, des auteurs ont écrit des pièces de théâtre de genre différent : les Mystères, la Commedia Del Arte, les comédies, les tragédies, le théâtre de Boulevard. Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, dramaturge français du XVIIIème siècle, est une figure emblématique du siècle des Lumières. Ce dernier est resté célèbre pour ses pièces qui posent des critiques hardies et spirituelles de la société française. En 1778, Beaumarchais a écrit Le Mariage de Figaro, une comédie en cinq actes. Dans la préface de cette dernière, Beaumarchais a écrit : « Le théâtre est un géant qui blesse à mort tout ce qu’il frappe ». Ainsi, le théâtre, comparé à un être immense, peut-il blesser jusqu’à la mort, les personnages ou les spectateurs, en imposant sa force ? Pour répondre à cette problématique, nous analyserons dans un premier temps les blessures engendré par le théâtre, avant de nous pencher par la suite sur la nuance de ce propos et terminer par la réflexion qu’il engendre.
Dans un premier temps, nous verrons les blessures qu’engendre le théâtre. Tout d’abord, le théâtre frappe par une blessure morale. En effet, Beaumarchais dans « Le Mariage de Figaro » démontre les inégalités dont il fait preuve notamment entre le noble et le roturier. Ainsi, Figaro analyse le comportement machiavélique du comte qui lui inspire de l’indignation. Effectivement, le comte exerce son droit de cuissage sur la pauvre servante. Ainsi, le théâtre frappe la pièce par des blessures morales envers les personnages. Ensuite, du théâtre peut émaner une blessure physique, plus particulièrement dans les œuvres de Shakespeare, par exemple dans « Roméo & Juliette ». Dans cette tragédie, Shakespeare met en scène un amour impossible entre les deux personnages principaux issus de deux familles rivales. Dès lors, Roméo et Juliette tiraillaient par leurs familles vont mettre chacun fin à leurs vies, pensant que l’autre est décédé. C’est ainsi que le théâtre frappe la pièce en