beaumarchais
De Beaumarchais
Pierre-Auguste Caron né le 24 janvier 1732 mort le 18 mai 1799 issue de la bourgeoisie
Sa jeunesse :
Il est né en pleine rue Saint-Denis, d'un honnête horloger (1732). Gâté par un père et des sœurs à la fois gais et sensibles, le jeune Pierre-Augustin Caron, après une enfance facile, travailla tout d'abord dans la boutique paternelle.
Etapes vers la réussite :
L'horlogerie le mène à Versailles, lui procure une charge, une femme et un nom. Grâce à la musique, il est de l'intimité de Mesdames de France, fréquente la cour, y joue de l'épée et de l'esprit, se lie avec Pâris-Duverney, qui l'enrichit dans ses affaires. Vite il achète la charge de secrétaire du roi. Le voici noble : c'est M. de Beaumarchais (1761). Bientôt lieutenant aux bailliage et capitainerie de la Varenne du Louvre, il a deux comtes sous ses ordres ! C'en est fini maintenant avec l'horlogerie. il vole à Madrid, où il a à venger une de ses sœurs, abandonnée par son fiancé, l'écrivain Clavijo, et à ménager mille intrigues secrètes. Quand il revient, c'est le moment pour lui de montrer que « l'amour des lettres n'est pas incompatible avec les affaires. » Depuis longtemps le théâtre l'attire. Il fait Eugénie (1767), puis les Deux Amis (1770). Ce dernier drame échoue.En même temps il perd sa femme, puis son ami Pâris-Duverney, et voit l'héritier de celui-ci, le comte de La Blache, lui intenter un procès malgré le règlement de comptes qu'il produit. Il gagne en première instance, mais non en appel. Et tandis que son fils meurt, qu'il voit la représentation de son Barbier de Séville retardée, l'affaire Goezman surgit. Il est accusé habilement, par son juge, de tentative de corruption sur lui et sa femme . C'en était trop. Cet excès de malheur exalte son courage et son esprit. Quatre mémoires successifs pleins de comique, de verve et d'éloquence, en appellent à l'opinion contre le conseiller du parlement Maupeou. Tout le monde le lit, même le roi. Le procès