2 principes fondamentaux de sa sociologie : – sortir d'une déf normative de l'art : « étend le champ de l'étude à tous ceux qui se qualifient eux-mêmes d'artistes » – ne pas prendre pour objet oeuvre d'art indépendamment du milieux entier dans lequel elle est produite, et des coopérations qui existent

peut ainsi dresser 4 milieux ou mondes sociaux de l'art.

1) Art est donc oeuvre collective :
1er travail : établir liste complète de ceux dont l'activité contribue à une finalité donnée par ex pour musique : – ceux qui concoivent l'idée de l'oeuvres (compositeurs) – ceux qui l'executent (musiciens) – ceux qui fournissent le matériel (fabricants d'instruments) – ceux qui forment le public (amateurs de concerts, critiques)

usage social veut qu'on attribue responsabilité de l'oeuvre qu'à quelques uns, ou même uniquement à un seul des acteurs « l'artiste »

Mais sociologiquement, plus opératoire et plus précis d'envisager oeuvre comme création collective.
Monde composé de ceux dont l'activité est essentielle à la production du produit final.

2) question de la coordination de ces différentes activités.

Études des conventions qui rendent possible ces activités

3) le fait d'établir un schéma aussi complet que possible des réseaux coopératifs implique le fait qu'il y ait coexistence d'une multiplicité de mondes.
→ peuvent s'ignorer, être en conflit, durables ou éphémères chaque acteurs peut participer à de nombreux mondes de l'art, en même temps ou successivement

4) chaque monde constitué détermine la valeur sociale qui sera accordée à une oeuvre. L'interaction des différents acteurs à l'intérieur du monde réglemente les bénéfices sociaux de la production collective.

Typologie d'artistes

en fonction du degré de conformité aux comportements « courants »

le professionnel intégré

idéal-type d'un artiste totalement conforme aux conventions du monde dans lequel il évolue. Parfaitement préparé pour