Bel-ami de maupassant
Ce passage est un extrait de Bel-Ami de Maupassant, publié en 1885. Maupassant est un auteur du XIXe siècle. Son écriture le situe donc dans le mouvement réaliste et naturaliste.
Ce texte constitue la fin du roman ou excipit. Il montre le triomphe de Georges Duroy un arriviste sans scrupule, qui se servira de gens proches de lui, pouvant lui apporter une aide quelconque ou lui apprendre des choses. La fin du roman montre le mariage de Bel-Ami avec Suzanne.
En quoi ce texte s’inscrit-il dans le mouvement réaliste ?
Nous étudierons le triomphe de Bel-Ami.
La métaphore « un roi qu’un peuple venait acclamer » montre que bel-ami croit être le centre de l’attention. Il semble trop sûr de lui, même si il parait « affolé » devant toute cette foule. Il semble dépassé par la situation « balbutiait des mots qui ne signifiaient rien ».
La foule éprouve de l’envie et de l’admiration devant Georges. Il attend que la foule viennent l’acclamer et le féliciter pour son mariage « la foule coulait devant lui comme un fleuve » (hyperbole). On a l’impression que les gens sont venu rien que pour lui « lorsqu’il parvint sur le seuil […] le contemplait et l’enviait ».
Le champ lexical du désir est exprimé « baisers », « gentillesse », « lèvres » pour montrer l’adultère. Il profane le lieu sacre qu’est l’Église en pensant a Mme de Marelle « quelle charmante maitresse, tout de même ».
Il n’épouse Suzanne que par intérêt professionnel afin d’entrer dans la politique.
Bel-Ami est un antihéros. Il doit son succès au milieu dans lequel il a évolué. Il y a une certaine satire de la part de Maupassant car il critique Bel-Ami mais aussi la foule qui ne connait rien de cette homme manipulateur.
Ce texte s’inscrit dans le mouvement réaliste car Maupassant montre la société tel qu’elle est, c’est-à-dire