Bel ami, maupassant
Bel-Ami est le second roman de Maupassant écrit deux ans après Une Vie. L’auteur a changé d’inspiration : il ne s’agit plus d’une histoire paysanne et provinciale mais d’un roman parisien, fortement ancré dans l’actualité, où l’auteur s’attache à peindre un monde injuste, celui-là même qu’il a pu approcher quand il était journaliste au Gaulois ou au Gil Blas.
Bel-Ami raconte l’ascension sociale fulgurante de Georges Duroy au poste de rédacteur en chef de La vie française grâce à son ami Forestier mais avant tout grâce aux femmes qu’il a su séduire et qui l’ont aider à se hisser à ce poste. Elles lui ont ouvert les portes du monde.
Dans l’extrait étudié l’auteur nous peint le portrait d’un homme soucieux de plaire mais qui c’est très vite reprendre hardiesse.
Dans quels mesures, dans ce texte, Maupassant révèle t-il au lecteur l’ambition de Georges Duroy?
Tout d’abord nous étudierons l’entré du lecteur dans les pensées et les sentiments du personnage, puis l’évolution du personnage du négatif vers le positif, enfin nous verrons le désir de plaire.
1. Le lecteur entre dans les pensées et les sentiments du personnage.
Maupassant utilise le point de vue interne qui permet au lecteur d’observer la scène à travers les yeux de Duroy. Le lecteur perçoit donc les sentiments du personnage vis-à-vis de sa tenue vestimentaire qui lui semble dérisoire ( « Il la sentait défectueuse en tout, par les bottines non vernies, mais assez fines cependant, car il avait la coquetterie du pied, par la chemise de quatre francs cinquante achetée le matin même au Louvre, et dont le plastron trop mince se cassait déjà. », lignes 7 à 10).
Quand à ses sentiments ils évoluent au fil de la découverte de son élégance. Ainsi son mal être laisse place à l’admiration qu’il se voue : par exemple au début il se sent gêné, mal à l’aise, intimidé car il craint que son habit ne sois pas assez chic puis en montant les marches le menant chez