Belle Main Bis
Des son titre, le recueil de Paul eluard et Man ray semble accorder aux mains une place importante. Nombreux sont les poètes qui ont exprime leur amour dans leurs poèmes.
Au coeur même de sa période surréaliste, Eluard n'a cesse d'être fidèle a la tradition qui fait de l'amour un thème poétique par excellence.
Nous pouvons nous demander quelles sont le particularités de ce poème et en quoi est-il caractéristique du mouvement surréaliste ?
Nous verrons les références aux traditions poétiques, puis a l'aspect sombre du poème et nous nous intéresserons a la main comme symbole de création de l'Homme.
On trouve une tentation dans l’écriture d’Eluard qui est, elle aussi, semée de références à la tradition poétique. Cet aspect ayant déjà fait l’objet de nombreuses analyses générales, nous l’aborderons ici à partir de l’étude du poème « Belle main ».
C'est en premier un poème en vers libre,
Ce texte évoque la forme du sonnet, genre qu’Eluard a beaucoup pratiqué. Il contient en effet 14 vers, répartis en deux strophes qui composent un huitain et un sizain.On remarque une hétérométrique, c'est a dire que le poete utilise plusieurs types de metrique dans un poeme. le poème se compose exclusivement de mètres pairs, à peu près équitablement distribués puisque l’on dénombre 2 décasyllabes (10), 2 octosyllabes (8), 2 tétrasyllabes (4), 4 hexamètres (6) et trois authentiques alexandrins. Comme pour afficher l’inspiration classique du texte, le premier est placé au centre même du poème, vers 7 : « On s’est promis des paradis et des tempêtes».
La prosodie du texte, c'est a dire l'ensemble des règles qui s'attachent a l'étude de l'intensité et de la durée des sons incline également vers l’isométrie du sonnet classique. On a ici un renvoie a la forme poétique du sonnet dans le sens ou le thème va être développé entre les deux parties. Nous avons une référence au passe dans la première partie avec "passe",
Rythme ternaire par