UNE BELLE SOIREE, EN PERSPECTIVE
Après un BBQ en cette fin d’après-midi d’été ou nous avions fait honneur à un vin de qualité. Si bon qu’il était on en était un peu grisés.
Je ne m’étonnais donc pas que pour digérer tout ça il s’allongea dans un transat à l’ombre de la tonnelle. Quelques braises terminaient de crépiter dans le feu, nous avions bien mangé. Moi, toujours assise à la table ronde en pierre de granit, terminant mon verre, repoussant les restes du repas, je décidais de lire un peu.
Je changeais de pose, me mis à l’aise pour me protéger du soleil, ouvris mon livre à la page écornée et repris l’histoire ou je l’avais laissée.
J’aime encore lire de ces livres ou se cachent au détour d’une histoire, quelques lignes pour le moins roses, sinon érotiques. Alors là, plus avidement mon esprit s’ouvre à ces débordements. J’en arrivais au début d’une description un peu croustillante, quand je jetais un œil sur mon homme, il s’était endormi, allongé, le torse nu, les bras en croix sous sa nuque. Une jambe légèrement arquée, laissait voir par son short évasé, la naissance de son sexe mollement posé, la chose semblait par de petits mouvements respirer au rythme de mon homme.
Je souris et repris ma lecture, mais émoustillée par la description d’une scène explicite dans le livre, aussi bien que par la vue plongeante que m’offrait mon homme bien malgré lui. Un désir de jouissance, s’imposa à moi.
Je sentais mes seins devenir lourds et mes mamelons se contracter. Mes têtons se dressèrent pour se laisser deviner au travers du fin voile de satin rose, fermé façon paréo sur ma peau nue.
Mon bas-ventre se nouait, la sensation de ma vulve qui gonflait, dans l’étroitesse de mes jambes serrées, n’avait d’égal que les battements de mon cœur qui lui, commençait à battre plus fort ; résonnant jusque dans mes tempes.
Comme nous étions à l’abri des regards par une haie sentant bon le sapin.