La crise est nourrie par la crise: on a une crise économique mais aussi intellectuelle : le petit patronat français ne réagit pas par rapport à la crise. Les artisans vont avoir du mal à investir dans les innovations. Ils vont avoir du mal à sortir de la crise par l’innovation.

Beaucoup d’entreprises familiales ont peu de capital.

A partir de 1935, les prix français deviennent trop élevés et ne sont plus compétitifs : les produits français sont 30 % plus chers que les produits britanniques et allemand. La crise dure.

Les politiques elles-mêmes accentuent la crise. Pierre Laval mène une politique de déflation de juin 1935 à janvier1936 (vers avènement du FP : mécontentement social). C’est une politique de déflation autoritaire mise en œuvre par des décret-loi : le gouvernement demande d’avoir toute liberté sur le domaine, pour une série de mesure le gouvernement n’a plus besoin de passer par l’accord parlementaire ce qui renforce l’efficacité des mesures.
⇨ Les salaires sont baissés de 10%, baisse des retraites de 10%, baisse des prix de premières nécessités, pour lutter contre une surproduction agricole et notamment viticole : ont pousse à l’arrachage de vigne, on demande à diminuer le rendement, éventuellement on interdit un certain nombre de semence : l’agriculture française est archaïsé, on empêche la modernisation de l’agriculture française.
Cette politique est très mal vécue.

B) Voie de relance avec le Front Populaire

1) Les conditions d’une réponse de gauche

Politique de relance keynésienne : qui joue sur la relance de la consommation, relance de la demande.

• Contexte politique : ligues extrémistes
• Le second Cartel des Gauches, de 1932 à 1934, déçoit
• La division des gauches (gauche divisée depuis 1920) : le Parti communiste critique le parti socialiste e le qualifiant de « parti social bourgeois » ou « parti social traître ». La PC s’inscrit dans le cadre d’une révolution tandis que le PS