Bergson commentaire historien
Selon Bergson, l’historien est proche de l’incapacité, il ne peut qu’émettre des hypothèses, des possibilités sur le déroulement de l’Histoire, sans aucune garantie de l’aboutissement et de la longévité de ses idées pour le futur. Il n’y a qu’une chance infime et hasardeuse pour que les prédictions de l’historien soient réutilisées et s’appliquent dans son avenir. Si c’était le cas on pourrait presque qualifier l’historien de voyant, et dire qu’il a un don pour prédire les évènements et l’avancement de l’humanité. Au contraire, l’irrationnel n’a aucun lien avec le travail proprement dit de l’historien, en effet celui ci ne peut que supposer l’itinéraire probable de l’homme, mais en aucun cas il n’aura de certitudes sur la traversée et l’actualisation de ses écrits dans le futur, à l’inverse, ses hypothèses risquent plus d’être dépassés par les évènements. Bergson marque une opposition entre les deux premières phrases du texte, la première explique l’erreur de l’historien, et la deuxième se charge de donner une définition exacte, cette fois selon l’auteur de ce qu’il devrait être. Effectivement, comme je l’ai dit précédemment l’historien contemporain a pour véritable rôle de fouiller son présent et de justifier par le passé l’aboutissement de son présent à lui, il s’appuie sur la nouveauté, et cherche à établir une sorte de bilan, de synthèse des faits passés ce qui s’oppose encore une fois au hasard puisque la rationalité est censé