Bergson : la conscience et l’action
Commentaire de texte
« La conscience et la vie » dans énergie spirituelle ; Œuvre
Le philosophe a toujours été intrigué par l’animal; On pourrait considérer comme Descartes le fit, l’animal que comme un être sans âme et qui n’aurait aucun esprit. Mais comme son nom l’indique l’animal est un être animé, ce qui veut dire doué de mouvement et dont les mouvements ne peuvent être prévus par aucune formule physique ou mathématique. On peut en effet prévoir les mouvements d’un corps inanimé comme une pierre, mais il est impossible de prévoir avec certitude ce qu’un animal fera.
Dans l’animal il y a donc une liberté, en tous cas de mouvement, que n’ont pas les objets inanimés une part d’indétermination qui semble être le propre de la vie et du vivant. Bergson a réfléchi sur ce qui différencie la conscience de l’animal et la conscience humaine. Pour cela il va tenter de découvrir la fonction de la conscience humaine. Et pour se faire il va utiliser un raisonnement très scientifique qui est de rechercher les causes de la mise en fonction plus ou moins intense de la conscience humaine.
L’auteur veut ainsi démontrer que la conscience de l’être humain s’exprime dans le choix. Par cette étude, l’auteur vise à découvrir la différence fondamentale entre les êtres humains et les autres animaux.
Dans ce texte, l’auteur après avoir énoncé sa thèse va faire appel à l’expérience collective comme exemple soutenant son idée. Puis, par des questions rhétoriques il va tenter de nous faire démontrer à nous même la justesse de ses propos.
En soutenant ce point de vue, Bergson tente de trouver un juste milieu entre les théories extrêmes: dénigrer à l’animal une quelconque conscience ou celle de l’anthropomorphisme.
Dans la première phrase du texte, l’auteur annonce sa thèse de façon légèrement détournée, il estime que lorsque la vie est totalement mécanique ou dirigée: que il n’y a plus aucun mouvement spontané la conscience humaine