Bergson
De la ligne 1 à la ligne 7, Bergson démontre que l'instinct primitif est présente dans la société et en chaque Homme. De la ligne 7 à la ligne 11, il définit le rôle de la religion dans la formation d'une société cosmopolite. De la ligne 11 à la fin, Bergson conclut en se contredisant mais évoque une autre manière de parvenir à une société cosmopolite.
Par la question rhétorique placée en début de texte, Bergson introduit une première vérité générale. La “cohésion sociale”, ce sentiment d’appartenir à un groupe, cette volonté de faire partie d’un groupe, "est due" (donc c’est un acte forcé, un devoir) "à la nécessité", le besoin, "pour une société", c’est-à-dire une association d’individus, de se défendre contre les autres hommes, réunis eux-aussi en sociétés. La cohésion sociale n’est donc pas à l’échelle mondiale mais résulte de la nécessité de survivre ; de petits groupes d’individus se rapprochent car ils n’ont pas d’autres choix s’ils souhaitent faire face aux autres.
Bergson justifie un tel comportement par "la nécessité pour une société de se défendre contre d'autres" c'est ce qui explique le regroupement d'individus.
Pourtant, "pour se défendre" (terme important employé dans cet extrait), il faut qu'il y ait agression.
Ainsi, le regroupement en société est avant tout la recherche de la survie et si elle est hiérarchisée c’est pour mener à bien la préservation des individus. Bergson souligne l’idée de séparation entre les hommes. On distingue