Bergson.
S'interroger sur le language, reviendrait à s'interroger sur l'essence même du moyen de communication, qui souscrirait l'expression d'un objet, ou d'un sentiment. Henri Bergson, philosophe de la première moitié du XXe siècle, étudie dès lors ce concept original. D'après ce texte, le language serait donc dans l'incapacité de transposer la pensée de manière correct, et qui serait malheureusement à l'origine d'une fausseté par rapport à la réalité de ce que nous pensons intérieurement. Autrement dit, le language est l'obstacle entre la pensée et la réalité. Cependant, nous verrons que Bergson n'est pas tout à fait clair dans ses propos, puisqu'il se contredira par une question à la fois étrange, mais véridique. Nous nous demonderons enfin si la pensée intérieur est mesurable à la linguistique, si elle est quantifiable au terme de language, et s'il y a une relation possible entre les deux ? Nous parlerons dans un premier temps d'une critique de l'inexprimable pour dépasser ce cas particulier par une possibilité d'interprétation de la pensée intérieur, pour enfin terminer par une perte d'individualité.
I) L'approche du langage.
"Nous ne voyons pas les choses mêmes, nous nous bornons le plus souvent à lire des étiquettes collées sur elles". Pour débuter le texte, cette ouverture explique clairement que ce qui traduit le "nous" et la "chose" se limite à une simple interpretation d'un signe, comme l'exemple que Bergson évoque, qui sont ici " les étiquettes". Le langage à partir de la mise en oeuvre de la langue contribue à fasconner le réel. On reconnait et on identifie la réalité à travers ' les signes' que le langage déploie. Par la suite, cette tendance, ajoute-t-il, est née du besoin utilitaire. C'est à dire que c'est un fasconnement qui consiste à reconnaître et identifier la réalité à travers les significations que le langage déploie. Prenons l'exemple d'un enfant, l'enfant comprends immédiatement tel ou tel chose grâce à un