Première Guerre Mondiale
La Première Guerre Mondiale et l'expérience combattante

Dans un contexte de tensions territoriales et de mouvements nationalistes, l'assassinat du duc de Ferdinand, héritier au trône d'Autriche-Hongrie par un indépendantiste serbe, met en marche la machine de guerre. Des alliances se créent, les pays comme la France ont déjà lancé un appel à la mobilisation. Les Etats sont prêts pour ce qui va être une guerre d'une brutalité sans précédents, engageant plus de la moitié des pays de la planète.

En 1914 dès le début de la guerre se met en place une stratégie de mouvement de la part des allemands qui prévoient une invasion totale de la France par la prise de Paris en six semaines: c'est le plan Schlieffen. Cependant la victoire est presque immédiate, puisque fin août l'Allemagne est déjà aux portes de Paris. C'est seulement grâce au général Joffre qui attaque la bataille de la Marne et parvient à faire reculer l'Allemagne. Nous sommes déjà en septembre 1914, et les russes qui ont réussit une incroyable percée dans les lignes allemandes prennent le pays en étau. La Russie est coupée nette dans son avancée par la bataille de Tannenberg.
S'engage alors une terrible guerre de tranchée -dite de position-. En France on dénombre 700km de front; le front désigne les lignes défensives -tranchée- creusées en arc boutés séparées par le no man's land: terrain sur lequel les bombardements répétitifs empêchent la végétation de pousser. Le plus souvent près des villages, la ligne de front menaient les populations à fuir le combat. Les offensives sont brutales, dû à un armement lourd et des combats au corps à corps d'une extrême violence. Les soldats sont contraints de vivre dans cette promiscuité, la mort, la crasse, le manque total d'hygiène et de sommeil -à la fin de la guerre on surnommait les combattants de "poilus"- qui a pourtant contribué à lier les soldats d'une forte et solide amitié -la camaraderie-. Mais ces soldats ont grandi avec ce