Bernard de clairvaux
C'est aussi un conservateur, qui se positionne en réaction contre les mutations de son époque (la « renaissance du XIIe siècle »), marquée par une profonde transformation de l'économie, de la société et du pouvoir politique.
Il joue un rôle déterminant dans la transposition de la croisade en « guerre sainte » contre les cathares. Il est canonisé par l'Église catholique romaine en 1174 et devient ainsi saint Bernard de Clairvaux.Né en 1090 ou 1091[2] à Fontaine près de Dijon, dans une famille noble de Bourgogne[3], Bernard est le troisième des sept enfants de Tescelin le Roux (Tescelin Sorrel[4]) et d'Alette ou Aleth de Montbard, une femme de haute vertu. Son père, Tescelin, est un membre de la famille des seigneurs de Châtillon-sur-Seine. Modeste chevalier, il est au service du duc de Bourgogne et a cherché à faire un riche mariage. Il gère des terres autour de Montbard, d'Alise-Sainte-Reine, dans la vallée de la Laignes ou au confluent de l'Aube et de l'Aujon en plus de sa seigneurerie de Fontaine.
La famille de sa mère, Alette ou Aleth, est de plus haute lignée. Le grand père de Bernard règne sur la seigneurie de Montbard: ses terres s'étendent sur les plateaux situés entre l'Armançon et la Seine. Son frère, André de Montbard est l'un des neuf fondateurs de l'ordre du Temple et devient même maître[5]. La famille de Bernard appartient donc à la moyenne noblesse[6].
À l'âge de neuf