Etudiante en formation d’assistant de service social, j’ai effectué mon stage de deuxième année au sein d’un centre d’Action Sociale de proximité (ASP). Cette structure dépend du Conseil Général. Le département est découpé en 6 circonscriptions et d’un pôle Gens du Voyage et Personnes Sans Résidence Stable. Dans chacune d’entre elles, une ou plusieurs ASP sont mises à disposition de la population. Dans ce centre sont regroupés les services de protection maternelle et infantile et de polyvalence de secteur. L’objectif du Conseil Général via la Direction d’Action Sociale de proximité est de promouvoir le bien être social et la santé des habitants. Il mène une politique d’action sociale, de prévention et d’insertion, qui vise avant tout l’autonomie des personnes.
C’est dans ce cadre que l’assistant de service social territorial polyvalent exerce son activité sur un territoire géographique défini. Il a pour mission générale d’aider les personnes en situation ou en danger de précarité, à restaurer ou développer leur autonomie.
Dans le cadre de mon stage, j’ai été amenée à intervenir sur un territoire situé en secteur urbain. Les problématiques rencontrées par le service social sont diverses avec une prédominance des demandes relatives au logement, au budget, à l’accès au droit. Le public reçu est quant à lui très diversifié.

La situation concerne Mademoiselle S., une jeune femme de 19 ans.
Après une scolarité en SEGPA , Mlle S. a commencé un CAP vente qu’elle a arrêté lorsqu’elle a appris qu’elle était enceinte. En rupture avec sa famille, elle est partie vivre quelques mois en caravane avec le père de l’enfant et le nourrisson, avant de revenir chez sa mère, Madame B. Celle-ci vit avec l’allocation RMI et quelques heures de ménages depuis son divorce en janvier 1994.
Mlle S. dispose chez sa mère, d’une chambre pour elle et son enfant de 9 mois. Le père de l’enfant a quitté le département ne laissant aucune adresse. Seule Mme B est connu du service social de