beyrouth
L'histoire de Beyrouth
La ville de Beyrouth symbolise l’histoire du Liban, faite de moments de prospérité, alternant avec des périodes de déclin et de violence. De 1950 à 1975, Beyrouth est une ville moderne qui rayonne au sein du monde arabe. . Cependant à partir de 1975, la ville est déchirée par la guerre civile. Beyrouth avant la guerre
Mais, après la guerre israélo-arabe de 1967, un nouvel afflux de 140 000 réfugiés palestiniens bouscule le fragile équilibre démographique entre chrétiens et musulmans, qui fondait la séparation des pouvoirs.
Environ 500 000 Palestiniens, à 80 % sunnites, sont désormais installés au Liban et y créent des groupes de combat.
Le 28 décembre 1968, un raid israélien détruit l’aviation civile libanaise sur l’aéroport de Beyrouth et la présence palestinienne devient l’enjeu majeur de la politique intérieure, provoquant des émeutes et une crise ministérielle.
Entre 1970 et 1975, les crises politiques et sociales se multiplient. Des chefs palestiniens sont exécutés par Israël à Beyrouth (avril 1973), les miliciens palestiniens et l’armée libanaise s’affrontent, et le Liban rejoint le camp arabe dans la quatrième guerre israélo-arabe (octobre 1973). La guerre du Liban (1975-1990)
En fait, il ne s’agit pas d’un seul conflit, mais de plusieurs, qui s’interpénètrent, et dans lesquels les causes externes interfèrent sur les différends internes pour les aggraver et créer une situation si inextricable qu’elle va même donner naissance au vocable de « libanisation ». La première phase (1975-1976)
La première phase de cette guerre débute, en avril 1975, par un affrontement entre les Palestiniens et les Phalanges.
La fracture se fait entre les conservateurs chrétiens, dirigés par les phalangistes, et ce que l’on appelle alors la gauche libanaise, constituée des Palestiniens, des Druzes, des baassistes, des communistes et des musulmans,