bg vf
GÉNÉRAL AU
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
e
Le bilan énergétique de la France en 2012 : une consommation en baisse sous l’effet de la morosité économique
n° 168
En 2012, la consommation finale d’énergie, corrigée des variations climatiques, baisse (- 0,7 %), sous l’effet de l’atonie de l’économie. La consommation d’énergie primaire par la branche énergie est encore plus touchée (- 5 %), en raison d’une moindre production nucléaire et de la chute de l’activité de raffinage. La baisse est également marquée dans l’industrie dans son ensemble et le secteur tertiaire, un peu moins dans les transports. Ces derniers restent ainsi le premier secteur consommateur d’énergie, devant le secteur résidentiel, et loin devant l’industrie, le tertiaire et l’agriculture. Le mix de la consommation d’énergie finale reste stable en 2012, à l’exception d’une nette progression, en part relative, des énergies renouvelables thermiques. La production nationale d’énergie primaire se tasse à 136 Mtep, soit une baisse de 1 % par rapport au record de
2011. La facture énergétique de la France établit en 2012 un nouveau record historique, à près de
69 milliards d'euros (Md€), en raison notamment de la hausse quasi générale du prix des énergies importées. L’augmentation des prix à la consommation alourdit également la facture des ménages.
E
n 2012, dans un contexte économique mondial contrasté, et marqué par une récession dans plusieurs pays de la zone euro, l’activité stagne en France, avec une évolution du produit intérieur brut (PIB) nulle.
Si le commerce extérieur et, dans une moindre mesure, la consommation, soutiennent la création de richesse, en revanche l’activité de la plupart des branches de l’économie, et notamment de l’industrie, recule.
La consommation d’énergie en est affectée en 2012.
Corrigée des variations climatiques, la consommation d’énergie primaire repasse en effet sous la barre des
260 Mtep, soit un niveau inférieur à celui