Bijouterie
6 200 entreprises de distribution en bijouterie horlogerie. 9 500 points de vente. 260 créations en 2007. Une création revient à au moins 300 000 euros. Depuis le 1er janvier 2008, le code nACE est le 47.77Z.
La bijouterie-joaillerie haut de gamme
Bien qu’intimement liées, la joaillerie se distingue de la bijouterie par un travail plus complexe et approfondi sur les pierres et les métaux. La bijouterie-joaillerie française jouit d’une image de prestige à l’étranger : en 2006, un milliard d’euros, soit près de 40% du chiffre d’affaires de la profession, a été réalisé à l’exportation. L’activité des joailliers est très sensible à la conjoncture internationale. A cet égard, 2007 a été une excellente année : la demande étrangère a explosé, notamment celle émanant des Japonais, des Chinois ou des Indiens. La fabrication de bijoux de luxe reste la principale manne d’emploi pour les 12 000 bijoutiers-joailliers recensés en France : 69% d’entre eux travaillent pour les grandes maisons (Cartier, Van Cleef, etc.), 21% travaillent dans le secteur de la création de bijoux fantaisie. Avec Lyon, Paris reste la place centrale de la fabrication de bijoux de luxe : toute l’activité s’est bâtie autour des grandes marques de la place Vendôme. La moitié de la fabrication des bijoux est réalisée dans la capitale. Depuis juin 2006, les bijoux réalisés en France bénéficient d’un poinçon spécifique qui est d’une grande qualité (le Label Joaillerie de France). Pour fabriquer leurs pièces, uniques ou en série pour leurs magasins en France et à l’étranger, ces entreprises de renommée internationale emploient en partie leurs propres joailliers dans leurs ateliers de fabrication. Mais elles sous-traitent aussi beaucoup à des PME artisanales de proximité, qui représentent un débouché majeur pour les jeunes joailliers : la moitié des salariés du secteur travaillent dans des entreprises de moins de 20 salariés.
La bijouterie-horlogerie traditionnelle
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