bilan de compétences
LE PORTEFEUILLE DE COMPETENCES
HISTORIQUE
C’est dans les années 1960 qu’apparaissent les prémices du bilan de compétences suite à un besoin de reconversion des sidérurgistes.
Se basant sur des expériences venues d’Amérique du Nord et du Canada, les responsables de la formation continue mettent au point des évaluations prenant en compte les savoirs pratiques des salariés, leurs acquis professionnels à défaut de pouvoir se baser sur des formations initiales souvent réduites.
En 1971, la loi sur la formation continue interpelle le monde de l’éducation et permet de développer les études sur les acquis des expériences professionnelles, de la formation et de l’apprentissage.
En 1986 : la Délégation à la Formation Professionnelle du Ministère du Travail comprend l’importance de créer des « centres de bilan de compétences » pour aider les salariés à faire le bilan de leurs acquis (savoirs, savoir faire) à partir, tant de leurs formations initiales et continues que de leurs expériences professionnelles, sociales, associatives. La circulaire du 17 mars 1986 parle de bilan d’expériences personnelles et professionnelles, le terme compétence apparaît dans la note technique de juin 1986.
Les travaux, les pratiques, les recherches d’organisations telles que l’ANPE, l’APEC, l’AFPA, l’Education Nationale permirent aux acteurs sociaux, syndicats patronaux, syndicats de salariés, sous l’impulsion de la délégation à la formation professionnelle, de construire un dispositif cohérent : le Bilan de Compétences adopté dans l’accord interprofessionnel du 3 juillet 1991.
DEFINITION
Compétence : aptitude à combiner un ensemble de savoirs, savoir-faire et savoir-être en vue de réaliser une tâche ou une activité.
«Le Bilan de Compétences a pour objet de permettre à des travailleurs d'analyser leurs compétences professionnelles et personnelles ainsi que leurs aptitudes et leurs motivations afin de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un